Mes conditions de vie, par chance, me permettent d’être out depuis quelques années quant à mon orientation relationnelle. Famille, amis, travail, enfants, connaissances: ce n’est pas un secret pour personne.
Cette ouverture et cette transparence me permettent de m’afficher comme anarchiste relationnel sur diverses tribunes, de diffuser de l’information sur le polyamour via les réseaux sociaux, et aussi de créer du contenu que j’espère pertinent via ce blogue.
Comme tout auteur j’imagine, je me demande pourquoi à quoi bon le faire? Et c’est souvent dans ce temps là qu’une connaissance, un ami, un ancien collègue, peu importe, décide de s’ouvrir à moi et de poser plus de questions sur le sujet, ce qu’ils n’auraient jamais osé faire autrement.
Dans ce temps-là. je réalise qu’au delà d’un contenu, je tente aussi de créer un espace: un espace de confiance. La peur, l’incertitude, l’inquiétude légitime qu’ont les gens de questionner les modes de vies traditionnels empêchent beaucoup, beaucoup d’entre eux d’aller même s’informer convenablement des autres options à leur disposition.
S’affranchir de la hiérarchie, c’est aussi ça: créer les conditions nécessaires à l’émergence de vraies communautés, dont la confiance. Je crois donc important de rappeler dans mon billet cette semaine que ces communautés commencent à être actives chez nous. Au Québec, on assiste depuis peu à l’émergence de plusieurs groupes de soutien virtuels, dont certains assez actifs. Les gens de Montréal ont accès à la très active page Polyamour Montréal de même qu’au site du centre communautaire pour les modes de vie alternatifs. Ce dernier a également une page Facebook consacrée au polyamour. Les gens de Québec pourront consulter de plus la page Polyamour Québec. Enfin, j’ai créé récemment une page dédiée à l’anarchie relationnelle.
Ces groupes se veulent tous très inclusifs. Pas besoin d’être de Montréal pour participer aux discussions sur Polyamour Montréal (mais ça vous fera un peu de voyagement pour les événements par contre!).
Enfin, dans le doute, il me fera plaisir de discuter avec vous, en personne ou virtuellement, et même via ce blogue si jamais vous avez des questions, des commentaires, des interrogations sur les modes relationnels. J’invite tous ceux qui sont déjà out à tendre la même perche à votre entourage. Vous seriez surpris de voir combien de personnes sont insatisfaites avec les modèles que la société propose. Permettez-leur enfin de voir autre chose.